Invité Invité
| Sujet: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 9:04 | |
| pour celles qui le connaissent via ses petites annonces icivoici son blog. Benoit, papa décalé et très drôle. je me régale à le lire, ça fait plaisir. http://www.parolesdepapa.com/ |
|
Invité Invité
| |
Invité Invité
| Sujet: Re: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 9:46 | |
| le "test" de quel papa êtes vous, je le trouve vraiment excellent; je me marre toute seule devant mon écran! |
|
Frichi Tsunami
Inscrite le: : 03/03/2005 Messages : 15595 Localisation : Sarthe
| Sujet: Re: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 9:50 | |
| Bah merci bien !! Maintenant je travaille plus ^^ (bon d'accord en même temps je suis pas débordée alors....) | |
|
ma.bibou Véritable champ d'éoliennes
Inscrite le: : 26/05/2011 Messages : 6012
| Sujet: Re: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 9:51 | |
| | |
|
Invité Invité
| Sujet: Re: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 10:05 | |
| C'est géniale j'adore |
|
Anaïs67 Véritable champ d'éoliennes
Inscrite le: : 28/06/2011 Messages : 7179 Localisation : Djibouti
| Sujet: Re: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 11:34 | |
| | |
|
Invité Invité
| Sujet: Re: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 12:37 | |
| |
|
Marmelade d'O. Posteuse Intersidérale
Inscrite le: : 16/03/2005 Messages : 26555
| |
Invité Invité
| Sujet: Re: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 13:03 | |
| oui c'est lui.
il a fait un article aussi sur un site de recettes, pour le gateau princesse pour l'anniversaire de sa fille. |
|
Invité Invité
| |
Invité Invité
| Sujet: Re: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 14:28 | |
| |
|
tristoun Pipelette d'honneur
Inscrite le: : 25/04/2006 Messages : 1042 Localisation : 973 Activités : taxi pour mes enfants
| Sujet: Re: parole de papa Ven 5 Oct 2012 - 15:19 | |
| excellent!!! | |
|
Invité Invité
| Sujet: Re: parole de papa Dim 23 Juin 2013 - 21:20 | |
| Expédition mariage (en famille...) Le 1er Juin dernier, nous étions invités au mariage du cousin de mon épouse. C'est chouette un mariage ! Les gens s'amusent, passent une très bonne soirée, et dansent jusqu'au bout de la nuit. Enfin il y a ces gens là... Et les parents. Avant, mes uniques préoccupations lorsque j'étais invité à un mariage étaient plutôt futiles :
- Est ce qu'il y a aura des pains surprises au vin d'honneur ?
- A quel moment le dj va-t-il mettre le Madison pour que je m'éclipse en douce aux WC afin d'éviter cette danse stupide ?
- Est-ce que ça a tant d'appétit que ça, un ba-ra-cu-da !? (Copyright Claude François)
Mais ça, c'était avant. Maintenant que nous sommes parents, se rendre à un mariage demande une organisation et une logistique toutes particulières. Les préoccupations sont désormais, et ce dès la réception du faire-part :
- Que vont-ils mettre ?
- Vont-ils être sages ?
- Qui va les surveiller ?
- Est-ce que ce ne sera pas trop fatiguant pour eux ?
- Est ce qu'il y a aura des pains surprises au vin d'honneur ? (Bin oui, quand même...)
Et puis quand arrive le jour J, le marathon commence dès le levé : il faut se préparer, préparer les nains dans la joie et la bonne humeur («Nannnnn ze veux pas mettre de geeeeel !») tout en évitant les projections de gel et/ou de morve sur le costume, puis gérer le temps de route et le pique-nique éventuel, leurs belles tenues immaculées installées par précaution sur la plage arrière (note : prévoir un arrêt habillage dans le village voisin pour les changer, à l'arrache, sur un siège de voiture constellé de miettes de chips et d'Oréo). Et puis on arrive, pile à l'heure. Juste le temps de faire 3-4 bises et d'entendre «Qu'est ce qu'ils ont changés dis donc !» pendant que ces enfants ingrats, cramponnés à nos bras, tournent la tête à l'opposé, du style «T'es qui toi !? Me parle pas !» et il est déjà temps d'entrer dans la mairie. Nous voyons enfin les (futurs) époux qui ont le sourire. Ils n'auront pas attendu la promulgation de la loi Taubira pour faire un mariage gai, et c'est tant mieux (vanne apolitique, dénuée de toute opinion sur le sujet. Pour toute réclamation adresser un courrier à : ministère de la justice, 13 place vendôme 75042 paris cedex 01). A l'issue de quelques formalités dont la lecture du Code Civil (Petit rappel messieurs, l'article 212 qui dispose que «Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secourset assistance» ne vous oblige aucunement à prendre part aux tâches ménagères...), arrive enfin le moment tant attendu :
- Bruno, voulez vous prendre pour épouse...
- NON !
(Stupeur dans l'assistance)
- … lâche l'appareil photo Pétronille !
Ouf ! Ce cri ne vient pas du futur marié mais juste d'un invité (moi en l’occurrence) en pleine opération de sauvetage de l'appareil photo tombé entre de petites mains mal intentionnées
- ... Heu... excusez moi Monsieur le Maire... reprenez...
Heureusement, le marié dit oui. Tout le monde souffle tandis que je tente d'immortaliser ce moment avec un objectif maculé de traces de minis doigts. La photo est merdique mais je ne me sens pas le courage de demander au Maire de recommencer... Vient ensuite l'heure de la messe... Balthazar nous abandonne pour aller squatter les premiers rangs avec sa mamie, retrouvée à la sortie de la Mairie (je pense qu'il a honte de nous après l'épisode de l'appareil photo). Pétronille s'installe quant à elle à nos côtés. Nous la trouvons bien sage et silencieuse durant le premier quart d'heure de la cérémonie, avant de nous apercevoir qu'elle tuait en fait le temps en essuyant méthodiquement ses semelles sur le bas de la veste noire du monsieur assis devant nous... Au moment de la quête, nous lui donnons une petite pièce pour qu'elle puisse faire «comme les grands». Mais, alors que le garçonnet réquisitionné pour l'occasion lui tend le panier, elle saisit une énorme poignée de pièces qu'elle tente d'embourber en douce. L'idée est plutôt bonne, d'autant que papa a des frais à venir sur la voiture, mais malheureusement nos voisins ont capté sa manœuvre, nous forçant à reprendre notre fille, un sourire gêné aux lèvres : «Mais non voyons, remets ça et pose ta pièce ! Hi hi hi... » (comprendre : «merde, fait chier...») Après environ une demi heure de messe, mademoiselle la chapardeuse pas discrète commence à s'impatienter et à devenir embêtante. Je décide donc de sortir avec elle, ce qui n'est pas pour me déplaire. C'est donc depuis l'extérieur de l'église, lieu où se côtoient fumeurs, retardataires, suppôts de Satan (ceux qui en ont «plein de le cul» de la religion *) et jeunes parents, que je passerai le reste de la cérémonie. (*) Vanne médico-religieuse Fort heureusement il fait beau. C'est donc l'occasion de faire un joli shooting photo de la petite, dans un cadre bucolique (au milieu des tombes du cimetière...) | | | | Enfin, la cloche retentit. La sortie des mariés est imminente ! Pétronille réclame les bras pour mieux voir et en profite pour saloper mon pantalon de costume "taupe glacée" de chez 'De Sacfur' avec ses semelles pleines de poussière blanche. (NDLR : Taupe glacé est le nom de la couleur, un costume en véritable taupe étant peu recommandé en Juin, c'est chaud et ça attire les mouches) Un panier de pétales de roses est mis à la disposition des convives souhaitant en jeter en direction des mariés. Les différents enfants présents semblent quant à eux préférer les mélanger à des poignées de graviers. C'est donc après un caillassage en règle des mariés (mais heureusement de faible puissance car ils n'ont que de tous petits muscles) que nous prenons la route en direction de l'endroit où se dérouleront le vin d'honneur puis le repas. Nous y sommes très rapidement. Les lieux sont sympas : les deux salles forment un « L » et encadrent une belle place pavée constituant un grand espace de jeu... non clôturé et bordant une route nationale. Dans ce village du Pas de Calais, terre d'engins agricoles, de jeunes conducteurs amateurs de tuning et conduite rapide (les Seat Ibiza «Fast n' Furious» y sont légion...), et de pervers pédophiles, je trouve cela un peu dangereux... Je m'astreins donc à rester dehors et surveiller les enfants, ce qu'aucun parent n'avait jugé bon de faire (ils sont peut être bien potes avec le pervers pédophile du village, qui sait !?) C'est ainsi que je passe les 2/3 du vin d'honneur à assister à une partie de football entre gnomes en jolis cardigans 'Vert Baudet' et pantacourts blancs, rapidement devenus 'Verts Gazon'. La partie prend fin lorsqu'un morveux à triples foyers décide de faire du zèle en envoyant le ballon (enfin plutôt notre ballon, celui que j'avais pris la peine d'amener...) au dessus de la palissade donnant sur le terrain voisin.
- Mosieuuuur ! Le ballon y est z'a côté !
- Ton père est costaud ?
- Quoi ?
- Ton père, il est plus fort que moi ?
- Heu.... pourquoi ?
- Parce que je vais te casser la gueule....
- …
- Mais non je blague petit ! Allez, on rentre, j'ai la dalle et j'en ai marre d'être dehors !
(Avertissement : ce dialogue a été réalisé par des cascadeurs professionnels, ne le reproduisez pas chez vous)
Le vin d'honneur achevé, nous nous dirigeons vers la salle principale pour le repas. La salle est belle et nous découvrons la décoration avec émerveillement, ainsi que les plans de tables, inspirés de noms d'arbres. Nous serons donc les « peupliers » et sommes soulagés d'avoir échappé à la table des « chênes », qui regroupe sans doute les glands. En revanche nous constatons que les enfants ne figurent pas sur le plan de table. Un oubli ? Ah non ! Je m'aperçois rapidement qu'une table, et même une pièce attenante leur est réservée pour le repas. Bonne initiative vu le peu de temps qu'ils passeront à table mais qui peut poser problème pour les enfants plus jeunes (à 2 ans et demi je pense que Pétronille va un peu galérer pour couper sa cuisse de poulet et manger ses petits pois sans ruiner sa jolie robe et/ou se crever un œil) Tant pis, nous nous relayerons avec ma femme pour surveiller les enfants lorsqu'ils passeront à table. Nous concernant, le début de repas est plutôt stressant : les enfants vont et viennent et la taille de la salle nous empêche de les avoir constamment à vu. J'ai beau refermer régulièrement les portes vitrées de la salle (celles qui donnent sur la rue avec les méchantes voitures et les vieux pédophiles si vous avez bien suivi l'article), celles-ci sont systématiquement ré-ouvertes par des abrutis allant fumer dehors mais jugeant bon de laisser ouvert derrière eux (peut être par crainte de louper le moment où l'on fera «tourner les serviettes»...). Heureusement, en tant qu'ancien possesseur du manuel des Castors Juniors, je suis ingénieux. J'ai alors l'idée de donner aux enfants de jolis ballons gonflés à l'hélium que je décroche de la décoration et que je leur propose de nouer à leurs tailles. Ils sont ravis, moi soulagé car je peux les localiser facilement à distance. | | | (Note : penser à breveter le système lundi matin) | | Après avoir baladé leurs ballons pendant près d'une heure, les enfants sont invités à passer à table. Contrairement à ce qui était convenu, je me relaye tout seul pour les faire manger car ma femme est en pleine discussion avec une cousine qu'elle n'a pas vu depuis un moment... Quelques mamans se demandent ce qu'un père fait ici avec 2 gnomes sur les genoux alors qu'il pourrait se mettre tranquillement une cuite au vin blanc en parlant de la Ligue 1 comme la plupart des convives mâles. Mais il est déjà tard, et comme les enfants ont pas mal boulotté lors du vin d'honneur, je me retrouve donc à manger les ¾ de leurs assiettes. Ce n'est pas encore cet été que j'aurai les abdos de Channing Tatum (tu as vu, lectrice féminine, je me documente sur tes centres d’intérêt pour mieux capter ton attention, c'est sympa, non ?) Pour moi, le menu de ces noces sera donc : | | | | Je détourne mon attention quelques secondes de Pétronille pour discuter avec une maman, intriguée de voir un papa non divorcé en train de donner à manger à ses enfants. Grave erreur. Car pour une petite fille de 2 ans et demi, pas du tout habituée à voir son papa en costume : | | | | C'est donc avec une cravate en soie à la béchamel que je vais finir la soirée. Heureusement, les lumières sont maintenant tamisées car le dj est à l’œuvre. L'occasion pour les petits de se défouler un bon coup en dansant tous les 2 comme des petits fous ! | | | | Balthazar rencontre également un franc succès en faisant une démonstration magistrale du Gagnam Style, mainte fois répétée dans sa chambre au grand désespoir de mes oreilles. A cette occasion, il se met quelques jeunes filles dans la poche et récolte quelques «06» qu'il pourra utilement recontacter lorsqu'il sera en âge d'avoir un téléphone portable (en attendant, je lui confisque...). A 23h, ils déclarent forfait sur le dancefloor et demandent à dormir. Nous improvisons donc un dortoir en installant lit parapluie et matelas gonflable dans le vestiaire située juste derrière notre table. Je me rappelle alors avec nostalgie mes premières soirées entre potes en salles des fêtes, alors que j'avais 16 ans, et finissait la soirée en comatant sur une chaise en PVC, avec une chemise au vomi à base de Kronenbourg et pizza. Mais trêve de poésie, l'heure tourne. La «Daquoise des mariés» (le gâteau quoi...) avalée, il est à présent temps de remballer le dortoir de fortune et déposer les «paquets» endormis dans la voiture avant de se taper une heure de route, en évitant les Seat Ibiza de retour de boîte de nuit... Nous nous couchons finalement à 5h du matin. Sachant que de jeunes enfants, couchés à 23h, se contenteront largement de 8h de sommeil... A vos calculatrices... |
|
|
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: parole de papa | |
| |
|